Un Autre Bruxelles, le Bruxelles des Autres
par AlterBrussels

« A tous ceux dont le canal coule dans les veines »

Migrants, Passeurs de cultures, Ambassadeurs de Bruxelles.

Cette exposition est consacrée à l’approche d’AlterBrussels en matière d’appropriation des territoires par les habitants de la ville et son engagement pour l’accessibilité intégrale. L’exposition propose d’explorer le travail qui a été réalisé au cours d’ateliers de storytelling dans le cadre du projet Européen Migrantour New Roots.

Ces ateliers ont été menés en collaboration avec des bruxellois venus des quatre coins du monde, passeurs de cultures, véritables ambassadeurs de leurs quartiers et de notre Région. Principalement, il s’agit de mettre en avant les liens entre des phénomènes globaux tels que le tourisme, les migrations, le développement et les innovations sociales, culturelles et urbaines qui en émergent. Dans le cas présent, il s’agissait pour nous de valoriser le phénomène d’appropriation d’une langue étrangère -ici le français- par des apprenants adultes et la mise en pratique de ces apprentissages sous différentes formes. Le tourisme sert ici de vecteur d’exploration active de l’environnement de vie et la valorisation des compétences non-formelles des apprenants. Ce travail a donné naissance au guide touristique alternatif des quartiers bruxellois :
« Un Autre Bruxelles, le Bruxelles des Autres ».

L’occasion de découvrir un Bruxelles moins connu, à travers le regard des bruxellois et d’en apprécier les moindres recoins en leurs compagnie. Cette exposition montre aussi, en filigrane, l’engagement du secteur de la cohésion sociale à Bruxelles pour la promotion d’activités qui visent l’appropriation de la langue, des cultures, des territoires, du « faire ville ensemble ».

Avant-propos

Cette exposition a été réalisée avec la collaboration de :

Cultures & santé asbl, Le Piment asbl, Maison des femmes de Molenbeek – Move asbl, Centre TEFO asbl, Entr’aide des Marolles asbl, Bruxelles Laïque Schaerbeek asbl, CTL-La Barricade asbl, DoucheFlux asbl, Cohésion sociale d’Ixelles asbl, BAPA – Bruxelles asbl, Maison de quartier du Dries asbl, La chom’Hier asbl, SB Overseas NGO et Centre d’Acceuil Mena de la Croix-Rouge d’Uccle, Entraide et Culture asbl, Lire et écrire Saint Gilles asbl, Mes-tissages asbl, Le Maître Mot asbl, L’Entrela Centre Culturel d’Evere asbl, Le Pavillon asbl, Université populaire d’Anderlecht asbl.

Avec le soutien de :

Le service de la cohésion sociale de la COCOF, Equal Brussels, La Région de BXL capitale, Réseau Européen Migrantour et les Halles St Géry.

AlterBrussels

AlterBrussels asbl est une association de tourisme alternatif et de cohésion sociale qui développe de multiples projets pour faire connaitre et mettre en valeur le patrimoine immatériel, intangible, touristique, culturel, et surtout la diversité unique de Bruxelles et de ses habitants, en tant que patrimoine immatériel de l’humanité. Notre projet innovant et original propose un mode de tourisme alternatif et immersif aussi bien pour les habitants de Bruxelles que pour les voyageurs de passage. Nous organisons des ballades urbaines thématiques ainsi que des formations et des ateliers dans le but de valoriser les richesses de la ville et ses patrimoines.Notre objectif est de susciter les rencontres, en faisant la médiation et l’interprétation des pratiques sociales et culturelles d’un quartier donné, en abordant la mémoire des habitants de ce quartier, pour un tourisme conscient et solidaire, vecteur de liens entre les habitants, leur territoire et les voyageurs de passage.

Nos ballades urbaines guidées par des passeurs de cultures bruxellois sont à l’intersection des imaginaires de voyage, du patrimoine des migrations et des altérités.

Il s’agit d’appropriation et de visibilisaiton des minorités (les Autres) de et dans l’espace public avec comme horizon l’accessibilité intégrale.

Bruxelles à travers les yeux d’Alter

Mon histoire des migrations m’a fait naitre à Bruxelles. Si vous me demandez de vous raconter Bruxelles, je vous parlerais de mes souvenirs des géants et des majorettes de la rue haute, me goinfrant de boules grimaces achetés au « Fin Bec » tout en saluant les habitués de chez Alex.

Je vous raconterais cette vache apeurée qui s’était échappée un jeudi matin des abattoirs d’Anderlecht et qui avait donné un air de révolution à notre petite cour de récréation bétonnée. Je vous dirais mon émotion devant la dignité de cet arbre duquel pendent des bouts de tissus portant des noms de disparus, monument aux morts de la rue.
Je vous raconterai la ferme de l’hôpital français ou on achète du beurre frais en passant par un magnifique jardin de roses, je vous raconterai aussi la fois ou je me suis perdue dans une rue interminable au sud de Bruxelles en ayant l’impression d’être au bout du monde, avant de tomber sur une dame à chapeau qui m’a raccompagnée en me parlant dans le plus beau des brusseleir.

Je vous parlerai des brunchs gargantuesques à la chaussée d’Haecht, de la procession de Pâques avec les orthodoxes à l’avenue de Stalingrad et de ma statue préférée, le monument au pigeon soldat à Sainte Catherine.

Je vous montrerai des chapelets de différents cultes et nous nous étonnerons ensemble des similarités.

Je vous donnerai la recette des « arepas » et vous dirais où acheter la farine qui convient.
Nous pourrions même poussez jusqu’à Rhode pour chercher un dessert aérien dans un magasin So British !

Mon histoire des migrations m’a fait aimer Bruxelles, ses gares, ses impasses, ses galeries, ses rues, ses parcs, ses musées, ses rires et ses odeurs, ses estaminets et ses durums, ses gens et leurs accents…et puis, ce canal qui coule dans nos veines.

J’aime les bruxellois, les anciens et les nouveaux, de Breugel à Kompany, ceux qui s’installent et ceux qui ne font que passer, ces voyageurs que d’aucuns trient en allochtones, flamands, migrants ou expatriés alors que zinneke suffit amplement.

Ecrire Bruxelles, c’est compliqué, il y a tellement de choses à dire et puis il faut choisir.
Je vous invite plutôt à marcher à nos côtés, en levant les yeux, en ouvrant les oreilles, la zwanze chevillée au corps.

Prenons le temps de discuter avec les uns et les autres, de nous arrêter sur un banc, de nous agenouiller dans un temple, de boire un thé brulant. Vivre Bruxelles, y plonger car il n’y a pas d’autre façon de l’aimer !

Les oeuvres

 La gare Watermael – Maison de Quartier du Dries 1170 Watermael-Boitsfort

La gare Watermael – Maison de Quartier du Dries 1170 Watermael-Boitsfort

Je m‘appelle Paula et je suis roumaine. J’habite à Watermael-Boitsfort depuis deux ans. J‘ai 73 ans et j’ai une fille qui a deux filles. Comme je suis veuve j’ai décidé de venir habiter près de chez ma fille. J’aime me promener dans les bois et jouer sur ma tablette.
La première fois que j’ai habité seule, je suis allée à l’école française à Uccle et après je suis venue ici. Aujourd’hui, je vous présente la gare de Watermael. La gare de Watermael est une gare ferroviaire belge située sur le territoire de la commune de Watermael, en Région de Bruxelles-Capitale. Elle a été mise en service en 1860 par une grande compagnie du Luxembourg. Le bâtiment « voyageurs » est construit en 1884 par l’architecte Emile Robert. Les bandeaux de brique de cette gare ont inspiré le peintre Paul Delvaux. Au XXe siècle, la gare devient une simple halte « voyageurs ». Dans le bâtiment de la gare sont organisées des fêtes et des cours de couture. La gare se trouve à proximité immédiate de la gare des Arcades et est desservie une fois par heure. A proximité de la gare, les gens ont accès aux bus 95 et 41. Les billets de train ne coûtent pas très cher.

 Eglise du Parvis de Saint Gilles – Lire et Ecrire Saint Gilles asbl 1060 Saint-Gilles

Eglise du Parvis de Saint Gilles – Lire et Ecrire Saint Gilles asbl 1060 Saint-Gilles

J’aime beaucoup l’histoire de la commune de Saint-Gilles parce qu’on plantait des choux de Bruxelles. Au Parvis de Saint-Gilles, il y avait une variété de choux qui se cultivaient à la verticale. Elle permit de nourrir la population en forte croissance à Bruxelles. Il y a une rue qui s’appelle «Kuulkappers» ; ça veut dire «coupeurs de choux».
Adresse : Rue Kuulkappers à Saint-Gilles.

 Maison classée Rue Georges Moreau n°170 – DoucheFLUX 1070 Anderlecht

Maison classée Rue Georges Moreau n°170 – DoucheFLUX 1070 Anderlecht

Ceci est une maison de maître, c’est-à-dire qu’il y avait un patron mais aussi des travailleurs au même endroit. Elle a été construite entre 1906 et 1908, et elle est classée depuis 1994, ce qui veut dire qu’on ne peut plus modifier la façade. Elle a une architecture de type éclectique, c’est-à-dire qu’il y a des styles différents qui sont mélangés. Par exemple la porte est de type médiéval arabe. On trouve aussi des éléments de style renaissance et art nouveau.

Logement social « Les Goujons » Rue des goujons – DoucheFlux asbl 1070 Anderlecht

Logement social « Les Goujons » Rue des goujons – DoucheFlux asbl 1070 Anderlecht

A l’époque il y avait ici un lac où les gens venaient pêcher un poisson qu’on appelait « goujon ». C’est l’un des plus grands bâtiments de Bruxelles, qui compte dix-huit étages et environ quatre cents logements pour quelque 900 habitants. Il y a eu beaucoup de violence ici, notamment des incendies criminels dans les zones communes. Au début il n’y avait que le bâtiment mais aucune bibliothèque, aucun parc et pas de vie de quartier. ….Alors les habitants du quartier se sont mobilisés dans l’asbl « les Goujons » et la situation s’est vraiment améliorée. Dans les trois entrées du bâtiment, on trouve des peintures murales de l’artiste Dubrunfaut, l’œuvre s’appelle « Les portes de notre monde » et présente de nombreux éléments de la Nature.

Compost de quartier – DoucheFlux asbl 1070 Anderlecht

Compost de quartier – DoucheFlux asbl 1070 Anderlecht

C’est aussi une forme d’économie circulaire. On peut y déposer tous nos déchets de fruits et légumes, le marc de café, des sachets de thé qui vont par après se transformer en terreau en se décomposant avec l’aide des vers. Ca veut dire que les gens ont moins de déchets à jeter. C’est ouvert surtout le week-end, où les gens du quartier peuvent s’y retrouver dans une atmosphère de convivialité. C’est également une initiative de la maison médicale Medikuregem.

The Food Hub – Le Piment asbl 1080 Molenbeek

The Food Hub – Le Piment asbl 1080 Molenbeek

Je vous présente le Food Hub. Ce magasin vend des légumes, des fruits, des produits laitiers, du pain et de la viande. Ce ne sont que des produits bios et ils sont à un prix compétitif et de grande qualité. Derrière le magasin se trouve un potager. C’est là que l’on cultive la plupart des légumes qui ensuite sont vendus. Ce potager me rappelle celui de ma grand-mère en Géorgie. Je suis très contente d’avoir découvert ce magasin dans mon quartier.

Le Canal – Le Piment asbl 1080 Molenbeek

Le Canal – Le Piment asbl 1080 Molenbeek

Je m’appelle Samira j’ai 37 ans et j’habite à Jette. Je suis en Belgique depuis 3 ans et j’apprends le français. Je retourne souvent dans mon pays, le Maroc, pour voir ma famille. Bruxelles est une belle ville que je découvre chaque jour. Voici le fameux canal Bruxelles/Charleroi ! Ce canal est aujourd’hui une séparation entre la commune de Molenbeek que l’on dit « pauvre » et les autres communes « riches » de Bruxelles. La mise en service de ce canal date de 1832. Sa longueur est d’environ 74 kilomètres. C’est grâce au développement de l’industrie charbonnière que le canal a été créé. Il fallait transporter facilement les marchandises.

Hammam – Maison des Femmes, Move asbl 1080 Molenbeek

Hammam – Maison des Femmes, Move asbl 1080 Molenbeek

Je m’appelle Fouzia. Je viens du Maroc et j’ai deux nationalités. Cela fait 25 ans que je suis en Belgique : 10 ans à Saint-Gilles et 15 ans à Molenbeek-Saint-Jean. J’aime bien vivre à Bruxelles. J’aime Molenbeek-Saint-Jean car j’y trouve tout ce que je veux. De plus, la commune propose plein d’activités aux habitants et il y a beaucoup d’associations qui aident les jeunes et les plus âgés. Le propriétaire a hérité ce hammam de son père, il s’est transmis de père en fils. Le bain existe depuis 120 ans mais le hammam depuis 30 ans. Il est parmi les premiers à Molenbeek-Saint-Jean. Il y a deux étages : au rez-de-chaussée, ce sont les douches et au premier étage, c’est le hammam. Il y a plusieurs chambres à différents niveaux de chaleur. Il y a aussi un coin beauté et un coin coiffure. Pour le bien-être du client, il y a deux femmes pour le gommage et les massages. On trouve Marie, la caissière à l’entrée qui accueille avec son grand sourire. Elle propose du thé à la menthe et des crêpes marocaines pour les clients. Quand je vais dans ce hammam, je me crois au Maroc. J’ai de la chance d’habiter à côté !

Décrottoirs Cultures & Santé asbl 1000 Bruxelles

Décrottoirs Cultures & Santé asbl 1000 Bruxelles

Je m’appel Ibrahima et je voudrais vous parler des décrottoirs. Dans le passé, chaque maison avait son décrottoir. Le décrottoir, c’est une lame de métal fixée à l’entrée d’une maison afin que chaque personne puisse gratter ses semelles de chaussure avant de rentrer dans la maison. Il s’agissait d’un décrottoir à chaussures, pas pour les crottes de chiens comme aujourd’hui mais… pour celles des chevaux et pour la boue. A l’époque les rues n’étaient pas encore pavées et il n’y avait pas de voiture comme maintenant, c’était des voitures tirées par les chevaux. Les chevaux étaient utilisés pour tirer un peu tout ce qui se transportait. Et comme on ne peut pas demander aux chevaux de se retenir, ça finissait par terre et les gens marchaient dedans. Il existe des décrottoirs de toutes les formes et ces détails faisaient partie de la commande d’une maison. La prochaine fois que vous regarderez un décrottoir, faites-le avec une larme à l’œil…

L’impasse – Cultures & Santé 1000 Bruxelles

L’impasse – Cultures & Santé 1000 Bruxelles

Je voudrais vous présenter l’Impasse de la Ferraille. C’est une petite rue interdite à la circulation, sauf pour les gens qui y habitent. Il y a des petites maisons très anciennes. Les impasses ont toujours existé à Bruxelles. Il y en avait près de quatre cents au 19ème siècle. Aujourd’hui, il en reste vingt- huit. Par exemple, l’Impasse de la Poupée, l’impasse de la Bobine, l’impasse du Cheval, l’impasse des Bœufs, l’impasse des Poules,… Aujourd’hui j’aimerais vivre dans une impasse car j’aime bien les petites maisons tranquilles et … pleines de charme !

Le Jardin Botanique CTL la Barricade 1210 Saint-Josse

Le Jardin Botanique CTL la Barricade 1210 Saint-Josse

Le jardin Botanique est devenu un centre culturel. On y peut y voir des concerts, des spectacles, des expositions… Il y a encore un parc mais juste pour le plaisir et il est indépendant du centre culturel. Ce centre culturel existe depuis 30 ans. Il y a aussi une salle de cinéma où a lieu le Festival du Film Méditerranéen.

Bibliothèque – La Barricade 1210 Saint Josse

Bibliothèque – La Barricade 1210 Saint Josse

La bibliothèque de Saint-Josse est l’une des premières bibliothèques publiques de Belgique. Elle a été créée en 1859 dans une école. En 1972, la bibliothèque a déménagé dans d’autres bâtiments et en 2004, rue de la Limite. La bibliothèque, ce n’est pas seulement un lieu où on prête des livres. Ici, on fait aussi des expositions, on accueille des groupes d’alphabétisation, et on organise des activités avec des associations. Notre groupe vient lire une fois par mois avec des bénévoles. 

André Vésale – BAPA 1000 Bruxelles

André Vésale – BAPA 1000 Bruxelles

On se plaint très souvent de la complexité de la structure gouvernementale belge. Mais à mon avis, c’est exactement le charme du lieu. Si petit, mais si complexe, comme une personne. Ça prend du temps de le connaître mais après l’avoir connu, tu le comprendras, l’accepteras, et enfin, tu l’adoreras. La clé de l’intégration est la patience et la compréhension mutuelle. J’ai choisi la statue d’André Vésale, elle a été établie en 1847 au centre de la place des Barricades à Bruxelles pour rendre hommage au plus grand anatomiste de la Renaissance. Étant né au sein d’une famille de médecins, dans une maison située dans les Marolles juste en face du « mont des potences », il a pu dès l’enfance voir de nombreux cadavres et squelettes, voire rapporter des ossements chez lui. Et voilà la naissance d’un grand homme dont les travaux débloquent l’évolution scientifique en Europe !

Charles Rogier – BAPA 1000 Bruxelles

Charles Rogier – BAPA 1000 Bruxelles

Mon nom est Charly, je suis originaire du Bénin, un pays de l’Afrique de l’Ouest. Je parle plusieurs langues du Bénin et d’ailleurs. Je suis très impressionné par l’organisation sociale et politique de la Belgique, surtout le système de la mutuelle, du logement et du CPAS. En tant que musicien, j’ai trouvé en Belgique une terre hospitalière et multiculturelle où j’arrive à promouvoir la musique africaine.

J’ai choisi la Place des Libertés. On ne saurait parler de l’histoire de la Belgique sans évoquer l’une des figures emblématiques des libertés publiques qu’est Charles Rogier, né en 1800 et décédé en 1885. Une place lui est dédiée au cœur de Bruxelles, où trône sa statue. Sur cette place débouchent quatre rues évoquant les quatre libertés constitutionnelles : la rue de l’Enseignement, la rue de l’Association, la rue des Cultes et la rue de la Presse. Charles Rogier fut l’un des coauteurs de la première constitution belge qui définit et garantit les libertés très chères au peuple belge.

Fresque de l’hopital Saint-Pierre Entr’aide des Marolles asbl 1000 Bruxelles

Fresque de l’hopital Saint-Pierre Entr’aide des Marolles asbl 1000 Bruxelles

Je m’appelle Binta. Je suis née en Guinée-Conakry. Je suis en Belgique depuis 2005. J’aime voyager et faire du shopping. Je veux vous montrer l’hôpital St Pierre, il est dans la rue Haute. L’entrée principale est dans la rue aux Laines. L’hôpital Saint Pierre est près du métro et de la Porte de Hal. Au début, en 1174, il y avait une léproserie et il y avait aussi une chapelle. En 1783, c’est devenu un hôpital. Maintenant, c’est un hôpital universitaire qui est très connu dans Bruxelles.

Et regardez, ici, c’est la Maison des Petites Soeurs des Pauvres. Elle est près de l’hôpital. C’est une maison de repos pour des personnes âgées, surtout des femmes. Elles font beaucoup d’activités comme le tricot. On peut leur acheter des pulls, des écharpes, des couvertures et encore beaucoup de choses.

Rue Maria Malibran – Cohésion Sociale 1050 Ixelles

Rue Maria Malibran – Cohésion Sociale 1050 Ixelles

Je m’appelle Mustapha. Mon pays d’origine est l’Algérie. J’ai 43 ans. Je suis marié. J’ai un enfant. Je suis en Belgique depuis 2008. Je suis les cours de français pour améliorer mes connaissances en français et savoir lire et écrire. J’ai un emploi mais j’aimerais avoir une vie plus stable. La rue est connue, il y a beaucoup de magasins : trois boucheries, trois boulangeries, des épiceries, une pizzeria. Il y a beaucoup de choses dans cette rue. Le nom de la rue vient d’une femme, Maria Malibran. Elle est morte à 28 ans, elle est tombée d’un cheval, elle était mariée avec un américain et sa maison est la maison communale d’aujourd’hui. Elle était chanteuse d’opéra, elle avait une belle voix elle est connue en France et en Italie et en Belgique. On l’appelait « La Malibran ».

L’Eglise Saint Clément – Maison de Quartier du Dries 1170 Watermael-Boitsfort

L’Eglise Saint Clément – Maison de Quartier du Dries 1170 Watermael-Boitsfort

Je m’appelle Jeronimo, je suis Brésilien d’origine et biologiste de formation. Je suis marié, j’ai trois enfants et j’habite à Watermael-Boitsfort depuis 2003. J’adore ma petite commune, la plus verte de Bruxelles, et chaque fois que je reçois des amis de l’étranger j’aime leur montrer sa richesse culturelle. Parmi cette richesse, nous avons l’église Saint-Clément. Ce qui m’impressionne le plus, c’est son âge et son état de conservation. La pièce principale, appelée nef, et la tour, sont les parties les plus anciennes, datées du XIème siècle.

Chapelle Sainte Agathe : Mes-tissages Asbl 1082 Berchem Sainte-Agathe

Chapelle Sainte Agathe : Mes-tissages Asbl 1082 Berchem Sainte-Agathe

Sainte Agathe est une jeune fille qui habitait en Sicile, en Italie qui a été obligée de se marier mais a refusé de se marier avec le consul. Comme elle a refusé de se marier avec lui, elle a été torturée. Dans les églises, elle était souvent représentée avec ses seins coupés déposés sur un plateau. Après l’année de sa mort, il y a eu une éruption volcanique en Sicile et Sainte Agathe était priée pour se protéger des catastrophes naturelles. Pour voir la chapelle, on peut prendre le bus 20 à Simonis et on s’arrête à l’arrêt Église.

Musée du Moulin et de l’Alimentation – L’entrela 1140 Evere

Musée du Moulin et de l’Alimentation – L’entrela 1140 Evere

Evere était encore un petit village, en périphérie de la ville, où l’agriculture occupait une place importante. Contrairement à la plupart des moulins à vent en région bruxelloise, construits en bois et appelés « moulins pivots », celui d’Evere a été construit avec des briques et présentait une forme conique. En 1983 il y a une délocalisation de ses activités vers la commune de Braine-l’Alleud. Dès 1979, la commune avait commencé des démarches en vue du classement du site moulin et d’une transformation en parc avec une allée pavée, mais cela ne s’est réalisé qu’en 1990. A partir de 1994, cette collaboration mène à des travaux de recherche et d’étude du moulin.

Tram de Boitsfort – Maison de Quartier du Dries 1170 Watermael-Boitsfort

Tram de Boitsfort – Maison de Quartier du Dries 1170 Watermael-Boitsfort

Je m’appelle Yuan, je suis Chinoise. J’aime beaucoup connaître de nouvelles cultures et la nature. C’est la raison pour laquelle j’apprends le français. J’habite à Watermael-Boitsfort depuis 4 ans. C’est une petite commune verte et accueillante. C’est facile de trouver des magasins intéressants et chaleureux, de rencontrer des gens amicaux. Dans cet endroit, nous vivons harmonieusement avec la nature.
Je vais vous présenter le Tram de Boitsfort où nous pouvons manger de délicieuses frites. Pour les belges, la frite n’est pas seulement un plat typique, mais aussi un patrimoine culturel de leur pays. Sur la place Wiener, juste près de la maison communale, on a la chance de déguster de vraies frites à l’ancienne, dans un TRAM !  Le Tram de Boitsfort a ouvert en 2013. C’est un vieux tram T7000 qui a terminé son travail à la STIB. Après 6 mois de travaux, il est devenu un petit resto dans la rue. Selon le patron, ce tram raconte une histoire entre la Street-Food et la Slow-Food. Maintenant on peut goûter des frites et des snacks. Le patron utilise les meilleures ‘Bintjes’ 100% belges. Les frites sont coupées à la main, et sont cuites deux fois dans de la graisse de bœuf. Il y a aussi une agréable plaine de jeux à côté. Nous pouvons goûter des bonnes frites et en même temps regarder nos enfants qui s’amusent bien.
Pour moi, c’est du bonheur!

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