Réalisations dans le cadre des accords de coopération

Accords de coopération Wallonie-Bruxelles avec :

Algérie

Coopération avec l’Algérie

Le 4 novembre 1966, la Belgique et l’Algérie ont signé un accord culturel en vertu duquel la Communauté française a développé une coopération dans les domaines des sciences, de la culture, de l’enseignement, de la formation ainsi que de l’édition.

La Commission communautaire française a également entretenu avec ce pays et depuis de longues années des partenariats dans les secteurs qui relèvent de ses compétences : social, santé, formation professionnelle.

Les autorités algériennes ont effectué en avril 2001 une mission préparatoire afin de dégager des priorités dans le cadre d’une coopération future. Les axes suivants ont été retenus : la santé, la solidarité nationale, l’action sociale et l’environnement.

Le Président Abdelaziz Bouteflika est venu en Belgique les 10 et 11 décembre 2002, visite au cours de laquelle il rencontra les Ministres-Présidents des Communautés et Régions.
L’Algérie, accordant une importance particulière à la dimension francophone, avait demandé le renforcement officiel des relations bilatérales, en particulier au niveau économique (partenariat, investissements). En outre, les autorités ont insisté sur la reprise d’une présence culturelle, fortement souhaitée par la société algérienne.

En avril 2003, le Ministre-Président de la Région wallonne et le Ministre de la Culture du Gouvernement de la Communauté française ont effectué une visite officielle à Alger, qui a été marquée par la signature d’un nouvel accord-cadre de coopération, et par l’annonce de l’ouverture prochaine d’une Délégation Wallonie-Bruxelles à Alger.

Cet accord de coopération a été signé le 14 avril 2003 à Alger entre d’une part, la République algérienne Démocratique et Populaire et, d’autre part, la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale.

Thèmes prioritaires de la coopération :

  • Education, formation et dialogue culturel
  • Développement durable
  • Jeunesse
  • Valeurs de la modernité

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Sébastien Noël
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Bulgarie

A l’origine, les relations entre la Communauté française de Belgique et la Bulgarie ont été régies par l’Accord de coopération culturelle entre le Royaume de Belgique et la République populaire de Bulgarie, signé à Bruxelles le 17 mai 1967.
Or, la révision constitutionnelle de 1993 a consacré officiellement le droit des Communautés et des Régions de signer des traités internationaux dans les matières de leurs compétences exclusives.

C’est dans cette perspective, que la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne ont décidé de conclure avec leurs partenaires d’Europe centrale et orientale des accords de coopération.

Le 8 octobre 1998, par l’entremise de son Ministre de des Affaires étrangères, Madame Nadejda MIHAYLOVA, la Bulgarie a été le quatrième Etat d’Europe centrale et orientale à signer ce type d’accord.
La première session de la Commission mixte permanente « Région wallonne-Communauté française de Belgique – Bulgarie » s’est tenue à Sofia le 19 février 2001.

Constatant les effets extrêmement positifs de la coopération menée par la Communauté française et la Région wallonne, il a été proposé à la République de Bulgarie de signer avec la Commission communautaire française un accord complémentaire à l’accord du 8 octobre 1998. Ceci permet alors à la Bulgarie de mener une coopération bilatérale qui couvre toutes les matières et tous les territoires pour lesquels les entités belges francophones exercent des compétences exclusives.

En effet, la Bulgarie est une passerelle importante entre l’Occident et l’Orient. Cette position géographique stratégique ainsi que des projets d’infrastructure actuellement menés pour les transports, les télécommunications et l’énergie rendent le pays attrayant pour les investisseurs.
Rappelons enfin que la Bulgarie est membre de l’Organisation internationale de la Francophonie et en défend les valeurs partagées par les autres pays membres.

Cet accord complémentaire a été signé le 7 décembre 2002 en présence de Madame Lydia SCHOULEVA, Vice-Première Ministre et Ministre du Travail et de la Politique sociale.

Par ailleurs, la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française ont apporté toute l’aide nécessaire à la Bulgarie pour accéder le plus rapidement à l’Union européenne.
Le Traité d’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne a été adopté par le Parlement francophone bruxellois le 20 octobre 2006.

La dernière programmation de coopération entre la République de Bulgarie, la Région wallonne, la Communauté française et la Commission communautaire française a porté sur la période 2013-2015.

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Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Bucarest
Monsieur David ROYAUX
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Téléphone : 0040/21/314.06.85
Fax : 0040/21/314.06.47
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Hongrie

Le 25 mars 1997, le Gouvernement de la Communauté française de Belgique et le Gouvernement de la Région wallonne ont signé un accord de coopération avec la République de Hongrie.

La Commission communautaire française n’a pas été associée à la signature de cet Accord, mais a participé au titre de membre de la Délégation de la Communauté française aux travaux de la dernière session de la Commission mixte permanente instituée par ledit Accord.

Constatant les effets extrêmement positifs de la coopération menée par la Communauté française et la Région wallonne, il a été proposé à la Hongrie de signer avec la Commission communautaire française un accord complémentaire à l’accord tripartite. Ceci permet alors à la Hongrie de mener une coopération bilatérale qui couvre toutes les matières et tous les territoires pour lesquels les entités belges francophones exercent des compétences exclusives.

L’accord de coopération a été signé le 17 septembre 2010. La Commission communautaire française ne développe plus de coopération avec la Hongrie.

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Sébastien Noël
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Pologne

Introduction

Le 10 octobre 1996, un accord de coopération est signé entre la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Pologne.

Cet accord couvre l’ensemble des compétences des différentes entités.
Dans le cadre de cet accord de coopération, les partenaires développent une coopération riche et diversifiée, avec une approche globale et transversale.

Ils établissent conjointement tous les trois ans un programme de coopération où l’ensemble des projets sont discutés entre partenaires, en fonction des intérêts de chacun.

Pour la partie francophone belge, la coordination de l’Accord est confiée à Wallonie-Bruxelles International.
Pour la partie polonaise, c’est le Ministère de l’Intérieur qui est chargé de l’exécution de l’accord.

Le 22 avril 2004, le Collège de la Commission communautaire française approuve la conclusion d’un accord entre la Commission communautaire française et le Gouvernement de la Pologne, complémentaire à celui signé par les deux autres entités francophones.

L’accord de coopération entre le Gouvernement de la République de Pologne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale est signé à Bruxelles le 29 novembre 2004.

La coopération 2017-2019

La 7e session de la Commission mixte permanente avec la République de Pologne a approuvé le programme de travail pour les années 2017-2019.

Les projets soutenus par la Commission communautaire française :

Collaboration avec l’Office de la Voïvodie de Lodz en vue de développer des échanges d’expériences sur l’intégration sociale des personnes handicapées mentales et des personnes souffrant de troubles psychiques.

Collaboration avec l’Office de la Voïvodie de la Grande Pologne pour un échange d’expériences sur l’intégration professionnelle des personnes souffrant de troubles mentaux.

Collaboration avec l’Office de la Voïvodie de Warmia-Mazurie pour un échange d’expériences concernant la lutte contre la violence familiale et la protection des victimes de la violence familiale.

La coopération actuelle

En 2020, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Ministre-Président de la Wallonie ont pris la décision de fermer pour une durée indéterminée la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Varsovie et ont déclaré : « Depuis plusieurs années, les dérives autoritaires du pouvoir en place mettent à mal l’État de droit. S’attaquer à l’indépendance de la justice, à la séparation des pouvoirs, c’est mettre en danger la démocratie et la construction européenne, nous ne pouvons l’accepter. La fermeture de notre représentation politique officielle, c’est un signal politique fort que nous voulons adresser aux autorités polonaises mais il n’est pas question d’abandonner, dans un pays où l’État de droit est bafoué, les acteurs de terrain polonais (académiques, culturels, sociétaux et économiques) qui partagent nos valeurs, une présence sans diplomate chef de poste y sera donc maintenue. »

La COCOF défend à son tour la société civile. C’est ainsi qu’en 2020-2021 elle soutient l’asbl Garance pour le projet européen « NO MEANS NO – Prévenir les violences faites aux femmes vivant avec un handicap ». La subvention contribue au cofinancement des activités d’un des partenaires du projet européen, « Autonomia » (www.autonomia.org.pl), une ONG basée à Cracovie dont l’objectif principal est d’œuvrer pour une société sans discrimination et sans violence sur base du genre, de l’orientation sexuelle, de la race, de l’origine ethnique, de l’âge ou du handicap.

En 2022, la COCOF poursuit son soutien au partenariat que Garance et Autonomia développent pour créer un Centre de solidarité féministe à Cracovie, un espace et une communauté pour le dialogue entre activistes afin de développer et renforcer la compréhension mutuelle et la capacité de coopérer dans un contexte international impliquant des activistes de l’Europe centrale et de l’Est. Différentes activités seront organisées pour créer la rencontre, l’échange et la discussion dans le but de renforcer la résilience des activistes et la solidarité contre les violences et discriminations sur base du genre. Le projet s’inscrit dans le contexte de la guerre en Ukraine qui a comme conséquence qu’une grande partie des réfugié.e.s ukrainien.ne.s, majoritairement des femmes et leurs enfants, traversent la frontière vers la Pologne et sont accueilli.e.s pour beaucoup d’entre eux.elles à Cracovie. Comme association féministe, Autonomia joue un rôle clé pour accompagner des réfugié.e.s qui ont vécu des violences liées à la guerre.

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Roumanie

Introduction

Un accord-cadre a été signé le 21 mai 1998 entre, d’une part, le Gouvernement de la République de Roumanie et, d’autre part, le Gouvernement de la Communauté française de Belgique et le Gouvernement de la Région wallonne.

S’agissant de la Roumanie et compte tenu de l’intérêt qu’il représente comme nouveau partenaire, la Commission communautaire française a souhaité être associée à la signature d’un accord-cadre de coopération avec ce pays.

La Roumanie est membre de la Francophonie depuis 1993 et, à ce titre, partage avec les autres pays francophones le souci de promouvoir le plurilinguisme et la diversité culturelle.

La signature de cet accord complémentaire avec la Roumanie s’inscrivait dans une volonté de dialogue, mais aussi de soutien dans les efforts déployés par ce pays pour se conformer aux exigences communautaires. L’extension du programme de coopération à la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale permettait de développer des actions de partenariat dans un cadre non seulement plus actuel sur le plan juridique, mais aussi renforcé par les compétences de la Commission communautaire française.

Le 13 novembre 2003, le Collège de la Commission communautaire française approuve la conclusion d’un accord entre la Commission communautaire française et le Gouvernement de la Roumanie.

L’accord de coopération entre le Gouvernement de la République de Roumanie et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale est signé à Bruxelles le 25 mai 2005.

Par ailleurs, la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française ont apporté toute l’aide nécessaire à la Roumanie pour accéder le plus rapidement à l’Union européenne.

Le Traité d’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne a été adopté par le Parlement francophone bruxellois le 20 octobre 2006.

La Commission communautaire française a par ailleurs signé le 16 avril 2018 un Protocole de coopération avec la Municipalité de Bucarest. Cet accord permet de promouvoir des partenariats de collaboration locale dans le domaine de l’assistance sociale au bénéfice des communautés que la COCOF et la Municipalité de Bucarest représentent.

La coopération actuelle

La dernière programmation de coopération entre la République de Roumanie, la Région wallonne, la Communauté française et la Commission communautaire française a porté sur la période 2012-2014. La programmation n’a pas été renouvelée.
Néanmoins la Commission communautaire française poursuit la coopération avec la Roumanie en soutenant les projets suivants :

  • «Echanges d’expériences au niveau de l’aide alimentaire Bruxelles-Bucarest », projet coordonné par la COCOF avec la Fédération des Services sociaux (2015-2019).
  • «Supervision, extension et illustration d’un programme de prévention et d’inclusion des jeunes femmes et des enfants à risque victimes de la traite des êtres humains », projet coordonné par Samilia (2018-2019).
  • «Interventions artistiques au bénéfice des enfants et adolescents en milieux d’accueil, d’aide et de soins », projet coordonné par la COCOF avec Lapsus Lazuli, le Pont des Arts, The Red Pencil et le Centre Benenzon Belgique (2017-2021).
  • «Enfants et jeunes de rue et toxicomanes », projet coordonné par Dynamo International (2017-2022).

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Tunisie (2019-2023)

Introduction

Dans le cadre de l’Accord culturel belgo-tunisien signé le 21 décembre 1962, la Tunisie et la Communauté française ont développé une importante collaboration à laquelle la Région wallonne s’est progressivement associée. Cette coopération visait à valoriser les ressources humaines, dans un esprit de partenariat, d’enrichissement réciproque, de meilleure connaissance et de compréhension entre les peuples.

Le 30 septembre 1998, le Gouvernement de la Communauté française de Belgique et le Gouvernement de la Région wallonne ont signé un nouvel accord de coopération avec la République de Tunisie.

La Commission communautaire française n’a pas été associée à la signature de cet Accord, mais a participé au titre de membre de la Délégation de la Communauté française aux travaux des sessions de la Commission mixte permanente instituée par ledit Accord ainsi qu’aux sessions de la sous-commission chargée de la coopération en matière de santé.

Constatant les effets extrêmement positifs de la coopération menée par la Communauté française et la Région wallonne, il a été proposé à la Tunisie de signer avec la Commission communautaire française un accord complémentaire à l’accord. Ceci permet alors à la Tunisie de mener une coopération bilatérale qui couvre toutes les matières et tous les territoires pour lesquels les entités belges francophones exercent des compétences exclusives.

Cet accord de coopération a été signé le 25 octobre 2017.

La coopération 2019-2023

Dans le cadre du programme de travail Wallonie-Bruxelles/Tunisie qui s’étend sur la période 2019-2023, La Commission communautaire française soutient le projet « Droits humains et criminalisation de l’usage de drogues : échange d’expériences ». Celui-ci met en partenariat pour la COCOF la Fedito avec la Ligue des Droits Humains et la Liaison Anti-prohibitionniste et pour la Tunisie l’Institut Supérieur des Sciences Humaines de l’Université de Tunis el Manar avec l’Institut Supérieur de la Magistrature et le Centre Mahmoud Yacoub d’Assistance Médicale Urgente.

La criminalisation des usagers de drogues ne répond pas à une préoccupation sociale ou de santé publique: elle aggrave l’exclusion sociale et les problématiques de santé, sans résultats probants en termes de baisse de la criminalité ou de réduction des risques.

C’est sur la base de ces constats qu’un programme entre acteurs belges et tunisiens (magistrats, académiques et ONG) a été élaboré afin d’encourager les protagonistes de ces deux pays à échanger autour de leurs pratiques.

Cela permet, d’une part, de réfléchir à la mise en place de politiques davantage respectueuses des droits fondamentaux des usagers de drogues et, d’autre part, de renforcer les réseaux socio-sanitaires afin de répondre aux besoins existants sur le terrain en termes d’aide et d’accompagnement des usagers de drogues.

Le partenariat se construit autour de tables-rondes entre les acteurs mobilisés dans le projet mais également de colloques permettant de créer le lien entre magistrats, société civile, professionnels et politiques locaux.

Les actions soutenues par la COCOF en 2020-2022 avec la Tunisie

  1. Le projet « Société civile active pour l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité des services de santé de première ligne en Tunisie » de Médecins du Monde. L’objectif général du projet est d’améliorer l’accès aux services de santé de première ligne au bénéfice des groupes les plus vulnérables de la population tunisienne dans 13 zones géographiques bien ciblées. La COCOF intervient dans les ateliers d’identification participative des besoins pour accompagner les organisations de la société civile et les acteurs locaux dans la réalisation d’analyses participatives des besoins en matière de santé.
  2. La 20e édition du CINEMAMED – Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles dans le cadre de la programmation « Tunisie en mouvements » coordonnée par Wallonie-Bruxelles International (WBI). Le Festival met en lumière la Tunisie à travers une programmation spécifique qui a notamment pour ambition de créer la rencontre avec le public associatif. Il s’agit ainsi d’évoquer des questions de société comme la place de la femme dans la société tunisienne, la représentation des minorités, les stéréotypes, etc.
  3. Le projet de la Fedito de soutien spécifique à la communauté thérapeutique L’Espoir. La COCOF prend à sa charge une partie des frais de fonctionnement du centre tunisien notamment pour soutenir le caractère pluridisciplinaire de l’équipe en place et pour acquérir des tests urinaires rapides multi-drogues pour le contrôle avant l’admission et/ou la réintégration dans la communauté thérapeutique.
  4. Le projet de Bruxelles Formation « « Et toi, c’est comment ton métier ? », cartes postales vidéos entre Bruxelles et Tunis » ou comment améliorer l’usage de la langue française via la production orale appliquée au vocabulaire métier. Des étudiants de Belgique et de Tunisie présentent à leurs correspondants leur métier, leur secteur professionnel.

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Délégation Wallonie-Bruxelles à Tunis
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Rue du Lac d’Annecy (angle Passage du Lac du Bourget)
1053
Tunis – Tunisie
Téléphone: 00216/ 71.659.060
Fax: 00216/ 71.659.063
courriel : walbru.tunis@gnet.tn

Turquie

La Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la COCOF ont signé le 7 juin 2011 un accord de coopération en matière de culture, de formation et de recherche scientifique avec la Turquie.

La COCOF soutient depuis 2021 deux organisations turques de défense des droits des femmes mobilisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Un premier projet vise à accompagner une maison d’accueil pour femmes, indépendante et féministe, dans la rénovation et l’adaptation d’un nouveau bâtiment à Istanbul pour y installer une nouvelle maison d’accueil pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants.

Un second projet permet de soutenir une association turque dans la prévention des violences familiales et conjugales et des violences dans les relations amoureuses des jeunes à Kocaeli et Eskisehir. L’objectif est de développer et promouvoir des campagnes de prévention et d’information, diffuser des outils vers le secteur associatif et les médias locaux, assurer la formation continuée et la supervision des équipes d’animateurs.

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Bénin - programmation 2018-2023

6ème session de la Commission mixte permanente avec le Bénin

Les 17 et 18 octobre 2018, s’est tenue à Cotonou, la 6èmesession de la Commission mixte permanente instituée par l’Accord de coopération signé le 28 janvier 1999 entre, d’une part, le Gouvernement de la République du Bénin et d’autre part le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, le Gouvernement de la Région wallonne et le Collège de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale.

Sur la base des recommandations formulées dans le mémorandum d’entente signé le 08 décembre 2016 par les représentants de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la République du Bénin, des résultats des rencontres d’évaluation de la programmation précédente, des priorités du Programme d’Actions du Gouvernement 2016-2021 (PAG) du Bénin , des compétences de la Région Wallonne, de la Communauté française de Belgique, et de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles–Capitale, de l’expertise antérieurement développée, les axes stratégiques définis ci-dessous ont été arrêtés.

Les Parties ont également confirmé, dans un souci d’efficience, leur volonté de concentrer les moyens disponibles sur un nombre limité de projets favorisant l’échange d’expertise et de savoir-faire, de part et d’autre.

En termes de secteurs prioritaires

Les Parties conviennent de concentrer leurs actions de coopération autour des axes suivants :

Pour la République du Bénin et la Région Wallonne :

  • Eau (eau potable, assainissement, gestion durable des ressources en eau, y compris dans le secteur de l’agriculture)
  • Tourisme et Patrimoine.

Pour la République du Bénin et la Communauté française de Belgique :

  • L’aide à la jeunesse
  • La culture (professionnalisation et mobilité des artistes, et soutien aux structures culturelles).

Pour la République du Bénin et la Commission communautaire de la Région de Bruxelles–Capitale : l’appui aux personnes vulnérables.

En termes transversaux :

A chacun des axes stratégiques sectoriels, les priorités suivantes seront appliquées de manière transversale :

  • Un resserrement du nombre d’actions.
  • La recherche de partenariats nouveaux.
  • Un soutien aux initiatives publiques ou privées de décentralisation.
  • Le renforcement des structures publiques, associatives et privées partenaires.
  • Le concours à l’égalité des genres et au respect des droits humains (ex : droits de l’enfant, droits des Femmes, travail décent).
  • Le renforcement de la société civile et des cadres de dialogue avec les pouvoirs publics.

Les projets de coopération soutenus par la Commission communautaire française dans le cadre de la programmation 2019-2023 s’inscrivent dans le programme 3 : « Programme spécifique capital humain ».

Il s’agit des projets suivants :

3.1. Protection, soins et inclusion des enfants et des jeunes filles et garçons en situation de rue (Cotonou et les départements du Littoral, du Mono, du Couffo, de l’Ouémé et du Plateau)  et 3.2. Appui à l’intégration scolaire et socio-culturelle des sourds au Bénin – PDF – 619 ko – Télécharger le document

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Sébastien Noël
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Bureau APEFE Wallonie-Bruxelles
Bureau APEFE – Wallonie – Bruxelles
01 BP 3589 – COTONOU
(T) +229 21 30 73 35
(F) +229 21 30 42 71
Courriel: apefe@bow.intnet.bj

Congo - programmation 2022-2026

5ème session de la Commission mixte permanente avec la République du Congo

Du 23 au 25 mai 2022 s’est tenue, à Bruxelles, la 5èmesession de la Commission mixte permanente instituée par l’Accord de coopération signé le 9 décembre 2002 entre, d’une part, la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale et, d’autre part, la République Démocratique du Congo.

Sur base des résultats des rencontres d’évaluation, de la programmation, des objectifs poursuivis par les Gouvernements, en particulier le Plan National Stratégique de Développement (PNSD 2019-2022) pour le partenaire congolais, les Déclarations de Politique Régionale et Communautaire des Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les Notes de Politique Internationale qui définissent, pour le Gouvernement wallon et pour le Gouvernement de la FWB, les priorités de la législature 2019-2024 en matière de coopération internationale et le lien avec les objectifs de développement durable (ODD), et de l’expertise antérieurement développée, les 4 axes stratégiques définis ci-dessous ont été arrêtés pour la programmation 2022-2026 :

L’axe développement d’activités économiques et le soutien au développement de structures et à la création d’entreprises, notamment dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage incluant également un volet formation et sécurité des filières d’approvisionnement alimentaire.

L’axe décentralisation au travers du renforcement des capacités des entités territoriales décentralisées.

L’axe éducation et sport, à savoir :

  • La formation des enseignants et prioritairement le développement d’une compétence locale dans le domaine du numérique et de la formation à distance.
  • La formation dans le domaine du sport et plus particulièrement le renforcement des capacités des cadres du Ministère des Sports et des fédérations sportives dans le domaine du sport féminin (football et basket) ainsi que l’appui à la gestion et à la pérennisation des infrastructures sportives issues des Jeux de la Francophonie.

L’axe culture et industries culturelles avec l’accompagnement des industries culturelles émergentes à se structurer de manière pérenne et le développement des capacités institutionnelles et de formation des structures culturelles en vue de renforcer le tissu créateur d’emplois et générateur de revenus.

A chacun des axes stratégiques sectoriels, les priorités suivantes seront appliquées de manière transversale dans la nouvelle programmation :

  • Un resserrement du nombre d’actions.
  • La recherche de partenariats nouveaux.
  • Un soutien aux initiatives publiques ou privées de décentralisation.
  • Le renforcement des structures publiques, associatives et privées partenaires.
  • Le concours à l’égalité des genres et au respect des droits humains (ex : droits de l’enfant, droits des femmes, travail décent) avec une attention particulière sur la situation des femmes en zones rurales.
  • Le renforcement de la société civile et des cadres de dialogue avec les pouvoirs publics.

Les Parties ont confirmé, dans un souci d’efficience, leur volonté de concentrer les moyens disponibles sur un nombre limité de projets favorisant l’échange d’expertise et de savoir-faire, de part et d’autre, les synergies et les complémentarités avec d’autres interventions et de prendre en compte les leçons apprises de la pandémie de Covid-19 telles les nombreuses possibilités qu’offrent les nouvelles technologies en matière d’opérationnalisation des projets qu’il conviendra d’utiliser dans un souci de recherche constant d’efficience des programmes, par exemple en remplaçant des missions par des échanges virtualisés lorsque cela est possible.

Les Parties se sont entendues pour fixer dorénavant à cinq ans la durée du programme de coopération, soit de 2022 à 2026.

Les Parties conviennent également que les projets non retenus mais néanmoins pertinents seront réorientés vers d’autres outils ou partenaires de coopération (indirect, APEFE, CASIW, …) ou regroupés avec des projets retenus.

Au niveau de la méthodologie de sélection des propositions, les Parties décident d’appuyer leur analyse des propositions déposées sur les critères suivants :

  • La réalité et la durabilité des partenariats et des projets mis en place dans le cadre de l’appel à proposition.
  • La pertinence des partenaires de part et d’autre eu égard aux thématiques reprises dans les axes stratégiques.
  • Les synergies et les regroupements effectués. Pour atteindre ces objectifs et changements proposés, il a été privilégié la congruence entre projets de sorte à pouvoir concentrer plus de moyens en vue d’atteindre un objectif commun.
  • La réalité de l’ancrage institutionnel.
  • La cohérence du projet avec les ODD et les priorités stratégiques des Parties.
  • Le réalisme budgétaire.

Les projets de coopération soutenus par la Commission communautaire française dans le cadre de la programmation 2022-2026 s’inscrivent dans l’axe 1 : « Développement d’activités économiques dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage » et dans le programme 3 : « Formation ».

Il s’agit des projets suivants :

Projet 3.1. Autonomisation des femmes des quartiers périphériques de la ville de Kinshasa et le Projet 3.2. Appui à la création d’une formation en boucherie et charcuterie à Bukavu – PDF – 744 ko – Télécharger le document

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Commission communautaire française
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Délégation Wallonie-Bruxelles à Kinshasa
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Kinshasa-Gombe
Congo
Téléphone : +243 (0) 998.851.129 & +243 (0) 998.185.204
Central : +243 (0) 998.010.800 – 998.010.801 – 998.851.129
Fax : +243 (0) 999.975.371
Courriel : secretariat@walbru.cd & relat.publiques@walbru.cd

Liban

Coopération avec le Liban

Depuis 1997, les Gouvernements de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne considèrent le Liban comme partenaire prioritaire, d’une part au titre des pays appartenant à la Francophonie et d’autre part au titre de la coopération bilatérale qu’entend mener Wallonie-Bruxelles avec les pays du pourtour méditerranéen.

La Partie libanaise de son côté a souhaité que soit mise en place une coopération globale avec l’ensemble des entités fédérées francophones, à savoir la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission communautaire française.

La signature en avril 1998 d’une déclaration d’intention entre le Ministre des Relations internationales de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne et le Ministre libanais des Affaires étrangères constitue une première étape.

S’agissant de la République libanaise et compte tenu de l’intérêt qu’elle représente comme nouveau partenaire, la Commission communautaire française a souhaité être associée à la signature d’un accord-cadre de coopération avec ce pays.

La conclusion de ce nouvel accord confirmait la volonté de la Communauté Wallonie-Bruxelles de développer une relation privilégiée avec le Liban (proximité géographique, flux intégré de relations interpersonnelles, économiques, touristiques, développement du partenariat euro-méditerranéen, usage en commun de la langue française,….) et inscrivait cette coopération dans un cadre non seulement plus actuel sur le plan juridique, mais aussi renforcé par les compétences de la Commission communautaire française.

L’Accord-cadre de Coopération fut signé le 26 septembre 2000 à Bruxelles.

Les axes prioritaires

Les principes de base dans le cadre de l’action internationale de la Communauté Wallonie-Bruxelles au Liban sont les suivants :

  • Concentration sectorielle autour d’un thème principal par entité fédérée avec la possibilité d’un thème secondaire et ce, en vue d’éviter les saupoudrages et d’accroître l’efficacité des initiatives.
  • Soutien aux partenariats dans les domaines prioritaires identifiés et ce, tant pour ce qui concerne les universités, le secteur audiovisuel, le secteur public en ce compris les pouvoirs locaux de manière telle que les projets menés puissent avoir les meilleures chances de durabilité et d’effets multiplicateurs.

Cette double préoccupation se décline de manière prioritaire dans différents domaines qui, soit ont fait l’objet d’initiatives intéressantes par le passé, soit ont été identifiés comme tels par les deux Parties, à savoir :

La décentralisation administrative avec pour objectif prioritaire de favoriser les échanges entre Municipalités wallonnes et libanaises en vue du renforcement institutionnel de ces dernières.

L’Environnement avec un accent mis sur les actions de renforcement des capacités des acteurs en charge de la problématique de protection de l’environnement et plus particulièrement en ce qui concerne la gestion de la qualité de l’eau et la gestion des déchets ( tri, traitement et recyclage).

La Santé mentale axée notamment sur les échanges d’expérience et la formation des éducateurs spécialisés et travailleurs sociaux en charge de l’encadrement des enfants présentant des difficultés spécifiques d’apprentissage et de comportement.

La Culture avec la poursuite des échanges culturels menés jusqu’à ce jour dans les domaines de la littérature, du cinéma, de la musique ou encore de la bande dessinée. La coopération culturelle sera également axée sur l’encouragement à la lecture et la traduction et ce, en étroite synergie avec les actions menées dans ce domaine par la Francophonie.

L’Enseignement supérieur vu de manière transversale dans les différents secteurs précités.

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Maroc - programmation 2018-2022

Coopération avec le Maroc

Un Accord-cadre tripartite a été signé entre, d’une part, le Royaume du Maroc et, d’autre part, le Gouvernement de la Communauté française de Belgique et le Gouvernement de la Région wallonne le 26 octobre 1999.

La Commission communautaire française avait été invitée à participer en 2000 à la 1ère session de la Commission mixte permanente Wallonie-Bruxelles/Maroc.

Dans le cadre de cet Accord tripartite, l’objectif de la coopération annoncé par la Communauté française, la Région wallonne et le Maroc était la valorisation des ressources humaines dans un esprit de partenariat, d’enrichissement réciproque, de meilleure connaissance et de compréhension entre les peuples.

S’agissant du Maroc et compte tenu de l’intérêt que ce pays représente comme nouveau partenaire pour la Région de Bruxelles-Capitale, le Collège de la Commission communautaire française a souhaité le 5 juillet 2001 l’élargissement de l’Accord-cadre tripartite à la Commission communautaire française.

La coopération avec le Maroc est particulièrement importante pour la Région de Bruxelles-Capitale qui connaît l’existence, sur son territoire, de plus de 30% d’habitants non-belges, principalement originaires de ce pays.

Dans ce contexte, l’extension de l’accord avec le Maroc à la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale s’inscrivait dans une volonté de développer des projets basés sur le dialogue interculturel, le renforcement de la société civile et du tissu associatif.

Il répondait aussi au souci de cohérence dans l’effort de solidarité de l’ensemble des francophones de Belgique à l’égard de ce pays en mutation.

L’accord de coopération entre, d’une part, le Royaume du Maroc et, d’autre part, la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale, a été signé à Rabat le 16 juillet 2002.

Dans la mesure où la grande majorité des Marocains ayant migré dans les années 60 en Belgique proviennent de la région de l’Oriental, le choix de mener prioritairement des projets de coopération internationale avec cette dernière a rapidement rencontré l’assentiment des différentes délégations ministérielles de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale qui s’y sont rendues. Plusieurs visites de travail ont été menées entre 2014 et 2018 afin de dégager des pistes de coopération et d’arrêter des axes thématiques de partenariat en lien avec les priorités gouvernementales des deux Parties.

Le Gouvernement marocain considère que les générations issues des premiers migrants installés en Europe ont développé des compétences dans les domaines scientifiques, économiques et culturels très importantes et qu’ils peuvent donc jouer un rôle de traits d’union entre les régions du nord et les régions du sud de la méditerranée. Ils se positionnent ainsi comme des acteurs idéaux de co-développement entre leur région d’origine et leur région d’adoption.

Cette approche est en parfaite cohérence avec ce qui est défendu par le Gouvernement de la Commission communautaire française qui, dans le cadre de ses relations internationales, encourage les migrants qualifiés résidant à Bruxelles à mettre leur expertise à la disposition de leur pays d’origine.

Le Gouvernement marocain a lancé un processus de grandes réformes et met en oeuvre le vaste chantier de la régionalisation qui repose sur deux piliers : le pluralisme politique et la dynamique de la société civile.

Le Maroc intègre, aujourd’hui, dans ses stratégies la pratique partenariale comme levier du développement. Cette approche a l’avantage d’impliquer et de responsabiliser tous les acteurs de la société civile face aux enjeux et défis auxquels doit répondre le Maroc pour devenir un Etat moderne et économiquement dynamique.

En Région bruxelloise, la pratique partenariale avec le tissu associatif s’est développée depuis de longues années et les pouvoirs publics confient à des structures associatives dans des secteurs aussi divers que la santé, l’aide aux personnes ou la formation professionnelle des missions d’intérêt général et ce, par le bais d’une procédure d’agrément.

En 2015, avec l’adoption de la loi marocaine sur la régionalisation avancée, le Conseil régional de l’Oriental est apparu comme un partenaire incontournable et de nouvelles négociations ont été entamées afin d’élargir le cadre institutionnel de ce protocole de coopération.

Le 26 octobre 2017, le Gouvernement francophone bruxellois a approuvé le principe de la signature d’un protocole de coopération et de partenariat entre la Région de l’Oriental, l’Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social de la Préfecture et des Provinces de la Région Orientale du Royaume et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale.

La volonté de signer ce protocole a été réaffirmée lors de la tenue, du 27 au 29 novembre 2017 à Bruxelles, de la VIIème session de la Commission mixte permanente (CMP) instituée par les accords de coopération signés le 26 octobre 1999 entre le Gouvernent marocain et les Gouvernements de la Région wallonne et de la Communauté française et l’accord de coopération signé le 16 juillet 2002 entre le Gouvernement marocain et le Collège de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le Protocole est signé à Saïdia le 26 mars 2019 lors de la tenue du IIème Forum international de la coopération et des partenaires locaux organisé par le Conseil régional de l’Oriental.

Le protocole offre un cadre à la coopération bilatérale entre structures associatives ou réseaux associatifs francophones bruxellois et de l’Oriental dans les domaines suivants :

  • La mixité sociale, culturelle et l’approche de genre
  • Les activités génératrices de revenu et l’économie sociale et solidaire
  • La parentalité et l’accrochage scolaire
  • L’accueil aux primo-arrivants

En suivi de la Commission mixte permanente de novembre 2017 et dans l’attente de la signature du protocole, un appel à projets a été lancé en Région bruxelloise en février et mars 2018 afin de lancer les premières pistes de coopération.

Des missions exploratoires ont été menées dans la Région de l’Oriental entre mars 2018 et mars 2019 par des opérateurs bruxellois afin d’identifier des partenaires potentiels. Ces derniers doivent encore recevoir la validation des Autorités de la Région de l’Oriental (CRO et ADO) dans le cadre du Comité de pilotage.

Les moyens arrêtés dans le cadre du programme de travail 2018-2022 de la CMP prévoient, pour les années 2018 à 2020, 20 missions de 7 jours au Maroc et 20 missions de 7 jours en Wallonie-Bruxelles.

Maroc - programmation 2023-2027

Coopération avec le Maroc

En exécution des Accords de coopération signés le 26 octobre 1999 par le Gouvernement du Royaume du Maroc et par les Gouvernements de la Région wallonne et de la Communauté française Wallonie-Bruxelles et le 16 juillet 2002 par le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Collège de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale, la VIIIème session de la Commission mixte permanente Royaume du Maroc / Wallonie-Bruxelles s’est tenue à Rabat du 15 au 16 mai 2023.

Le nouveau programme orientera les relations bilatérales pour les années 2023-2027. Des années qui connaitront des moments de commémoration forts puisque en 2024 sera célébré le 25e anniversaire des relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et Wallonie-Bruxelles, ainsi que le 60e anniversaire de l’accord bilatéral de main d’œuvre signé le 17 février 1964.

Les deux parties ont défini 5 axes thématiques prioritaires, à savoir :

  1. L’éducation, le sport, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique
  2. La culture, la jeunesse et la communication
  3. L’énergie et le nexus eau-énergie
  4. La régionalisation et l’évaluation des politiques publiques
  5. L’entreprenariat, la formation professionnelle et la cohésion sociale.

Ces 5 priorités s’inscrivent dans la ligne du nouveau modèle de développement (NMD) du Maroc à l’horizon 2035 que Wallonie-Bruxelles entend soutenir. C’est à cette fin que sera renforcée la coopération entre les administrations publiques en plus du soutien aux acteurs de la société civile, culturels, académiques et économiques.

La coopération Maroc – Wallonie-Bruxelles concentrera ses actions autour de 4 régions prioritaires, les régions de Rabat-Salé-Kénitra, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de l’Oriental et de Casablanca-Settat afin de mobiliser les efforts de coopération dans des régions d’intérêt mutuel et d’en assurer la pérennité et la duplication dans les autres régions.

Le Gouvernement francophone bruxellois a signé le 25 mars 2019 à Saïda un protocole d’accord de coopération et de partenariat dont l’objectif est de jeter les bases d’un partenariat durable entre le tissu associatif bruxellois et celui de l’Oriental en favorisant les échanges d’information, de bonnes pratiques et d’expertise.

La gestion de ce protocole d’accord de coopération et de partenariat s’effectue conjointement avec celle de l’Accord de coopération entre, d’une part, le Royaume du Maroc et, d’autre part, la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale, fait à Rabat le 16 juillet 2002. 

Pour les années 2023-2027, la COCOF et l’Agence de l’Oriental ont souhaité recentrer leur coopération sous l’axe 5 « Entreprenariat, formation professionnelle et cohésion sociale » afin de privilégier l’appui au renforcement des capacités des professionnels de terrain comme agent de développement territorial, avec une attention particulière pour la formation professionnelle qualifiante comme vecteur de création d’emplois et d’activités génératrices de revenus (en ce compris l’économie sociale et artisanale).

Pour la COCOF, quatre projets ont été sélectionnés conjointement :

  • PROJET 5.1.: Appui au renforcement des curricula et des compétences des formateurs et à la mise en place d’un laboratoire de technologies avancées dans le domaine de la chocolaterie confiserie
  • PROJET 5.2.: « Appui à la création d’une filière de formation de ludothécaire pour lutter contre le décrochage scolaire dans la Région de l’Oriental »
  • PROJET 5.4. : « Dynamisation, valorisation et innovation de la production locale de tissage artisanal et modernisation du design et du packaging des produits du terroir »
  • PROJET 5.5. : « Renforcement entrepreneurial des jeunes dans la Province de Jerada »

AXE 5 : Entreprenariat, Formation professionnelle et Cohésion sociale – PDF – 28 ko – Télécharger le document

Sénégal - programmation 2021-2025

7ème session de la Commission mixte permanente avec le Sénégal

Le 1er avril 2021 s’est tenue, à Bruxelles et à Dakar, la 7èmesession de la Commission mixte permanente instituée par l’Accord de coopération signé le 6 novembre 1998 entre, d’une part, la République du Sénégal et, d’autre part, la Communauté française de Belgique et la Région wallonne et chargée également de l’application de l’Accord de coopération, signé le 17 juin 2003, entre la République du Sénégal et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale.

Sur la base des conclusions de l’évaluation de la programmation précédente, et tenant compte des priorités définies par la Partie sénégalaise (Plan d’actions prioritaires du PSE, PSE Priorité Jeunesse 2035, PSE vert, PSE Economie sociale et inclusive, PSE société numérique et inclusive, PAP, plan d’actions prioritaires de septembre 2020), des priorités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Wallonie et de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale (NPI), de l’expertise antérieurement développée, les Parties conviennent des priorités suivantes pour le programme de travail 2021-2025.

Le Programme visera à :

  • Appuyer la promotion des droits humains et plus particulièrement la protection de l’enfance et l’autonomisation des femmes.
  • Participer à la lutte contre la pauvreté et le désespoir qu’elle entraîne, pouvant mener à l’immigration illégale et au radicalisme violent, en offrant des perspectives d’avenir aux jeunes.
  • Participer à la diversification des activités économiques, à l’innovation et au développement des chaînes de valeurs.
  • Soutenir les projets décentralisés et la réplication de résultats déjà obtenus à d’autres régions du pays.
  • Participer au renforcement des capacités de certains services publics.
  • Participer au renforcement des partenariats entre acteurs publics, académiques et privés.
  • Participer utilement aux activités s’inscrivant dans les priorités de la Francophonie, en particulier dans le domaine de l’éducation et de la Jeunesse.
  • Participer à la réalisation conjointe des Objectifs de développement durables fixés par l’agenda 2030 du Programme des Nations Unies pour le développement.

Conformément à l’option arrêtée lors de l’évaluation conjointe du Programme de travail 2016-2018, les deux Parties ont convenu de définir comme secteurs prioritaires :

  • La jeunesse
  • L’alimentation
  • La santé
  • L’enseignement/entreprenariat
  • Le sport

Ces cinq secteurs prioritaires se déclineront au sein de 3 axes stratégiques interconnectés dont la description détaillée, les objectifs spécifiques, les résultats opérationnels, les modalités et les moyens de mise en œuvre sont repris sous forme de fiches détaillées ci-après.

Outre ces 5 secteurs, des enjeux transversaux seront également joints au programme dans le domaine de l’égalité des genres, de l’économie, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la culture et du tourisme ainsi que du numérique.

Par ailleurs, les projets non retenus mais néanmoins pertinents en vue d’une collaboration future seront gardés en réserve, voire réorientés vers d’autres outils ou partenaires de coopération (indirect, APEFE, CASIW,…) tandis que les projets non reconduits feront l’objet d’une analyse au cas par cas permettant de déterminer la nécessité ou non de prévoir une période de désengagement préalable (phasing out).

Les Parties conviennent donc de retenir le Programme de Travail 2021-2025 et ses 3 axes stratégiques détaillés ci-dessous.

Axes stratégiques

Les 3 axes stratégiques ont été déclinés en 10 programmes avec 28 objectifs spécifiques menant à autant de résultats opérationnels. Les projets (propositions reçues) sont les activités qui contribuent à l’atteinte de ces résultats stratégiques, permettant eux-mêmes la réalisation des objectifs des Deux Parties. Ces axes sont consacrés respectivement à :

Jeunesse/Droits de l’enfant :

  • Programme Protection des enfants (PROMES)
  • Programme Jeunesse et citoyenneté
  • Programme Enfants et santé
  • Programme Enfants et médias
  • Programme Jeunesse et sport

Croissance inclusive/industrie culturelle/entreprenariat :

  • Programme Entreprenariat féminin
  • Programme Industrie culturelle et créative
  • Programme Formation professionnelle

Eau/alimentation-santé :

  • Programme Gestion durable des ressources naturelles
  • Programme Nutrition-santé

Enjeux transversaux

La pandémie Covid-19 a mis en lumière la nécessité de renforcer la place du numérique dans le quotidien de la population et de réduire la fracture numérique existante. A ce sujet, l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour assurer la continuité des apprentissages reste très limitée du fait du faible accès, des inégalités et des coûts. Les Parties s’engagent à mettre leur savoir-faire en commun pour contribuer utilement à la résolution de cette problématique en appui des programmes existants (PAP).

La pandémie a également permis de mettre en évidence les nombreuses possibilités qu’offraient les nouvelles technologies en matière d’échanges de connaissance et bonnes pratiques qu’il conviendra d’utiliser dans un souci de recherche constant d’efficience des programmes, en remplaçant des missions par des échanges virtualisés lorsque cela est possible et en tirant les meilleurs enseignements de la crise sanitaire actuelle concernant les nouvelles manières d’opérationnaliser les projets.

Enfin, cette crise sanitaire a rappelé la nécessité de soutenir le secteur de la culture et ses acteurs, privés de ressources en période de confinement. En lien avec la formation professionnelle relative aux métiers de la culture (arts de la scène, cinéma, littérature, etc.), les Parties s’engagent à soutenir les évènements à caractère culturel de manière ponctuelle et renouvelée (ex : Biennale de Dakar, Fesfop, etc.). En complément de ces initiatives, un soutien à la participation d’artistes aux stages de formation de la Royale Académie Internationale d’été de Wallonie sera mis en place par l’octroi de deux bourses par an. Soulignons également la signature prochaine d’un accord de coproduction dans le domaine cinématographique entre le Sénégal et la Fédération Wallonie Bruxelles qui facilitera les créations communes et contribuera au développement du secteur cinématographique au Sénégal en complément des projets de coopération dans le domaine.

En matière d’autonomisation des femmes, le présent programme s’inscrira dans la continuité avec les projets menés par l’APEFE au Sénégal et plus particulièrement le programme « Jigeen Ñi Tamit » (entreprenariat féminin) et « Ifadem » (formation de maîtres à distance). De manière générale, l’action conjointe de WBI et des autorités sénégalaises veillera à compléter utilement l’action de l’APEFE en adaptant le cas échéant notre action au cadre stratégique commun 2022-2026 actuellement en cours d’élaboration.

En matière de lutte contre le réchauffement climatique et la nécessaire adaptation à ses conséquences (sociales, économiques, sanitaires et environnementales), le programme veillera à travers ses projets à contribuer à l’effort universel à fournir en vue d’arriver à une société décarbonée à l’horizon 2050.

Par ailleurs, la coopération économique sera également au centre du programme de façon transversale tout en se voulant un appui à l’AWEX notamment dans le cadre de la mission économique princière prévue en juin 2022 sous l’égide des 3 régions (Wallonie, Flandre et Bruxelles-Capitale).

Le programme opérera également un rapprochement avec d’autres acteurs de la coopération, notamment au niveau belge avec l’agence fédérale de coopération au développement Enabel dans le cadre de son projet d’agropole dans la région de Kaolack.

Enfin, les possibilités d’un accord cadre (MOU) dans le domaine de la coopération académique ainsi qu’en recherche et innovation seront examinées par les parties. Des domaines tels que le partage d’expériences en termes d’interfaces entre université et l’industrie, mais aussi avec le marché du travail semble particulièrement relevants.

Les Parties proposent de fixer à cinq ans la durée du programme de coopération, soit de 2021 à 2025.

Les projets de coopération soutenus par la Commission communautaire française dans le cadre de la programmation 2021-2025 s’inscrivent dans l’Axe 1 : Jeunesse/Droit de l’Enfant et le programme 3 « Enfants et santé ».

Il s’agit du projet suivant :

PROJET 3.4 : Projet pilote sur la malvoyance : Prise en charge pédagogique des enfants de l’INEFJA (Institut National d’Education et de Formation des Jeunes Aveugles) adaptée à leur degré de malvoyance en vue de favoriser leur autonomie – PDF – 855 ko – Télécharger le document

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Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Sénégal
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Sénégal
Téléphone: 00221 33 849 29 70
Fax: 00221 33 821 75 15

Pays-Bas

Introduction

La Belgique et les Pays-Bas entretiennent des relations intensives sur les plans politique, économique, culturel et social. Les pouvoirs publics des deux pays coopèrent dans presque tous les domaines, depuis la coopération transfrontalière au niveau local jusqu’à la défense conjointe d’intérêts communs dans le cadre de l’Union européenne, par exemple.

Les relations bilatérales entre la Belgique et les Pays-Bas évoluent constamment en fonction des changements qui surviennent au niveau national comme sur le plan international. C’est ainsi que les relations belgo-néerlandaises ont acquis une dimension nouvelle depuis la réforme de l’État belge de 1993, qui a confié aux entités fédérées (Régions et Communautés) des compétences étendues, notamment celle de conclure des conventions internationales dans certains domaines. Depuis 1993, la coopération belgo-néerlandaise a donc accueilli de nouveaux partenaires dans les enceintes de coopération existantes, mais elle s’est aussi enrichie de toute une série de nouvelles formes de coopération entre les Pays-Bas, d’une part, et les Régions et Communautés, de l’autre.

En 1998, les ministres belge et néerlandais des Affaires étrangères de l’époque se proposèrent, à la lumière de ces évolutions, d’évaluer et d’intensifier là où c’est possible les relations entre les deux pays.

La première conférence belgo-néerlandaise publique s’est tenue le 21 novembre 2000 à Eindhoven. Compte-tenu du succès remporté par celle-ci, la seconde Conférence belgo-néerlandaise s’est tenue le 18 mars 2002 à Charleroi sur le thème « Des voisins sur l’autoroute de l’information. Politiques et pratiques aux Pays-Bas et en Belgique ».

Dans le cadre de la synergie entre les relations internationales de la Communauté française et celles de la Région wallonne et de la Commission communautaire française, il a été proposé aux Pays-Bas de procéder à la signature d’un accord de coopération associant la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française.

Celui-ci a été signé le 28 mars 2002 lors de la seconde Conférence belgo-néerlandaise.

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Vietnam - programmation 2022-2024

11ème session de la Commission Mixte Permanente avec la République Socialiste du Vietnam

Les 13 et 14 décembre 2021, s’est tenue à Hanoi la onzième session de la Commission Mixte Permanente instituée par l’Accord de coopération signé le 26 septembre 2002 entre d’une part, le Gouvernement de la République Socialiste du Vietnam et, d’autre part, la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale (COCOF). Cette session a permis d’établir notre nouveau programme de travail pour les années 2022 à 2024.

Sur la base des conclusions de l’évaluation de la programmation précédente, et tenant compte des priorités définies par la Partie vietnamienne (Plan quinquennal de développement socio-économique 2021-2025, stratégie 2021-2030 de développement socio-économique, mise en oeuvre des accords de libre-échange, société numérique et inclusive etc..,), des priorités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Wallonie et de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale (NPI), de l’expertise antérieurement développée, les Parties conviennent que le présent programme de travail visera à :

  • Appuyer la promotion des valeurs universelles auxquelles s’intéressent les deux Parties.
  • Participer à la diversification des activités économiques, à l’innovation et au développement des chaînes de valeurs.
  • Soutenir les projets décentralisés et la réplication de résultats déjà obtenus à d’autres régions du pays.
  • Participer au renforcement des capacités et des partenariats entre acteurs publics, académiques et privés.
  • Participer utilement aux activités s’inscrivant dans les priorités de la Francophonie, en particulier dans le domaine de la culture, de l’éducation et de la jeunesse.
  • Participer à la réalisation conjointe des Objectifs de développement durables fixés par l’agenda 2030 du Programme des Nations Unies pour le développement.

Conformément à l’option arrêtée lors de l’évaluation conjointe du Programme de travail 2019-2021, les deux Parties ont convenu de définir comme axes prioritaires :

  • Axe Formation – Développement de ressources humaines qualifiées (santé, éducation, formation continue, langue française, droit et industries culturelles) ;
  • Axe Recherche appliquée, Développement industriel (santé, environnement et valorisation économique de la recherche scientifique, agriculture, logistique), en synergie avec l’Agence Wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers (AWEX).

Fiche COCOF programme de travail – PDF – 585 ko – Télécharger le document

A travers ces deux axes, un accent particulier sera apporté aux nouvelles technologies en renforcement des initiatives conjointes déjà mises en oeuvre dans les précédents programmes de travail.

Outre ces 2 axes prioritaires, les parties développeront un axe transversal lié à la capitalisation du récent accord de libre-échange signé entre la République socialiste du Vietnam et l’Union européenne, notamment dans la perspective d’une optimalisation des connaissances réciproques (droits liés aux contestations commerciales, normes applicables, pratiques opérationnelles, technologies appliquées,…).

Les projets mis en oeuvre dans ce cadre viseront en priorité les secteurs suivants :

  • Agriculture : Agriculture intelligente et Sécurité sanitaire de l’alimentation
  • Transport : Logistique
  • Environnement : Technologies vertes, adaptation au changement climatique
  • Révolution industrielle 4.0, innovation et transfert de technologies. N.B : Ces différents secteurs devront permettre le développement de l’économie, la recherche des synergies avec les actions développées par l’AWEX, en matière d’investissement et de commerce, y compris toute action permettant de réduire les difficultés et les barrières commerciales.
  • Santé : Médecine de famille pour les soins de première ligne, santé mentale, notamment pour la jeunesse, gestion des officines pharmaceutiques hospitalières, prévention et lutte contre la pandémie Covid-19, thérapie cellulaire et E-santé.
  • Education et développement des ressources humaines qualifiées : Enseignement supérieur, formation professionnelle, droit maritime, formation de diplomates, normes et pratiques dans la cadre de l’Accord de Libre-échange Vietnam-Union européenne.
  • Tourisme
  • Culture et Patrimoine
  • Francophonie : Wallonie-Bruxelles et le Vietnam réaffirmeront au travers de ce programme leur attachement à la Francophonie et ses valeurs.

Enjeux transversaux

La pandémie Covid-19 a mis en lumière la nécessité de renforcer la place du numérique dans le quotidien de la population et de réduire la fracture numérique. La pandémie a également permis de mettre en évidence les nombreuses possibilités qu’offraient les nouvelles technologies en matière d’échanges de connaissance et bonnes pratiques qu’il conviendra d’utiliser dans un souci de recherche constant d’efficience des programmes.

En matière de lutte contre le réchauffement climatique et la nécessaire adaptation à ses conséquences (sociales, économiques, sanitaires et environnementales), le programme veillera à travers ses projets à contribuer à l’effort universel à fournir en vue d’arriver à une société décarbonisée à l’horizon 2050.

La coopération économique sera également au centre du programme en assurant un suivi des partenariats existants, notamment le partenariat stratégique en matière d’agriculture, ou des partenariats publics/privés, notamment dans le domaine de la santé, avec le concours de l’AWEX.

En matière de diplomatie, un soutien à la participation aux stages d’été organisé par l’UMons
en collaboration avec WBI sera mis en place à l’attention de jeunes diplomates issus de l’Académie de Diplomatie du Vietnam.

Par ailleurs, cette nouvelle période de programmation est également l’occasion de rappeler toute l’importance accordée à la diplomatie scientifique et académique comme fil rouge de la coopération entre nos institutions.

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Délégation Wallonie-Bruxelles à Hanoï
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Téléphone: 0084 (24) 38 31 52 40
Courriel : walbruhanoi@walbruvietnam.org

Haïti

5ème session de la Commission mixte permanente avec Haïti

Les 11 et 12 juin 2018, s’est tenue, à Pétion-Ville, la cinquième session de la Commission Mixte Permanente, instituée par l’Accord de coopération signé le 30 septembre 1997 entre Wallonie-Bruxelles et Haïti.

Sur la base des priorités du Plan Stratégique de Développement d’Haïti (PSDH), des compétences de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de l’expertise antérieurement développée et des secteurs prioritaires repris dans le plan pluriannuel 2017-2021 de l’Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger (APEFE), une Déclaration d’Entente précisant les axes stratégiques du programme de travail de la 5ème commission mixte a été signée fin 2017 par les représentants des Gouvernements de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la République d’Haïti.

Au total 17 projets constituant le programme de travail pour la période 2018-2023 ont été approuvés par les Parties.

Ce programme se concentrera sur les axes stratégiques suivants :

  • La Formation professionnelle et technique, et ce en complémentarité au programme de l’APEFE et d’autres initiatives visant l’auto-emploi notamment dans le domaine de l’agriculture.
  • L’Eau/Energie
  • L’Education, notamment dans le domaine des médias et les formations professionnalisantes.
  • La Culture (professionnalisation et mobilité des artistes, soutien aux structures culturelles et enseignement artistique, renforcement de la politique liée à la lecture et à l’accès aux livres).
  • Les Droits des femmes

De manière générale, les différents programmes ont visé le renforcement des capacités locales en vue de la mise en œuvre d’un processus efficace de développement et ce, dans le plein respect de la Déclaration de Paris.

Pour rappel, l’ancrage des projets dans les priorités nationales est indissociable de toute démarche cohérente et pertinente de coopération ; il offre de meilleures garanties de pérennité.

Le principe du renforcement des acteurs locaux a montré toute sa pertinence dans une démarche axée sur la pérennisation des interventions ; l’identification des besoins et des ressources disponibles, ainsi que la définition du cadre logique des interventions et de leur chronogramme de mise en œuvre dans le cadre d’une démarche participative impliquant tous les acteurs concernés – tant publics que privés – contribue à fédérer les énergies autour des interventions et leur confère un potentiel accru de démultiplication et de durabilité ; l’atteinte des résultats est conditionnée par la qualité des partenariats mis en œuvre et renforcée par l’appropriation des processus par les acteurs locaux, ainsi que par le potentiel multiplicateur des interventions.

Considérant l’ampleur des besoins en Haïti mais aussi les moyens tant humains que financiers dont dispose Wallonie-Bruxelles conjugués au souhait d’accroître son rôle de partenaire sur le plan de l’expertise et du renforcement des capacités locales, des synergies seront intensifiées ou recherchées tant sur le plan interne ( APEFE, Fonds de la coopération indirecte, administrations publiques de Wallonie-Bruxelles dont l’AWEX et la SOFINEX au travers notamment de « l’initiative Wallonie-Bruxelles pour Haïti » logée auprès de la BID) qu’avec les opérateurs publics et privés ( ARES-CCD, Universités, hautes écoles, ONG, Villes et Communes,…).

Par ailleurs, la recherche de synergies et de complémentarités avec les programmes de développement d’institutions multilatérales sera privilégiée (Organisation internationale de la Francophonie, Union européenne, Banque Mondiale et Institutions du système des Nations Unies).

Conformément à la philosophie et aux principes qui sous-tendent son action internationale en matière de coopération au développement et en réponse aux souhaits exprimés par les Autorités haïtiennes, Wallonie-Bruxelles International fonde sa démarche sur les lignes directrices qui se dégagent du Plan stratégique de Développement d’Haïti-pays émergent en 2030.

Contacts

Sébastien Noël
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Bureau APEFE – Wallonie – Bruxelles
Complexe Lafayette, Appartement # 9
Delmas 71, rue Serin #1 – PORT-AU-PRINCE
Tél. : + 509 2811 8505
Tél. : + 509 3491 8434
Tél. : + 509 4655 6020

Québec - programmation 2022-2023

12ème session de la Commission mixte permanente avec le Québec

La 12ème session de la Commission mixte permanente Wallonie-Bruxelles/Québec, biennium 2022-2024, s’est tenue à Québec du 5 au 15 juin 2022.

L’appel à projets de cette commission mixte a été lancé en février 2022 dans les secteurs suivants :

Économie, recherche et innovation :

  • Sciences de la vie et santé dans le contexte de crise sanitaire
  • Gestion des chaines d’approvisionnement
  • Intelligence artificielle
  • Industrie 4.0
  • Cybersécurité

Environnement :

  • Biodiversité
  • Mobilité durable
  • Énergie propre
  • Éco-construction

Culture :

  • Littérature et édition
  • Musique : francophone (chanson, slam, hip-hop, rock, pop ou électro), jazz et classique
  • Arts de la scène (et notamment le secteur de l’humour)
  • Arts visuels et créativités numériques

Éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle :

  • Réussite éducative et intégration des élèves ayant des besoins particuliers
  • Enseignement numérique et pratiques pédagogiques innovantes
  • Santé mentale étudiante

Enjeux de santé et de société :

  • Soins à domicile et autonomisation de la personne;
  • Santé mentale – enjeux Post-Covid
  • Numérique au service de la santé

L’appel à projets de la 12ème CMP W-B/Québec, 2022-2024, clôturé le 30 mars 202, a fait l’objet d’une large diffusion sur les réseaux sociaux de WBI ainsi que sur son site internet, avec rappels ciblés selon les thématiques dans le cadre d’une campagne publicitaire Facebook.

Cet appel à projets a aussi largement été diffusé auprès des Relations internationales des Etablissements d’enseignement supérieur et auprès des Universités.

Au niveau de la Commission communautaire française, cet appel à projets a ciblé les priorités entrant dans le champ d’application des compétences qui lui ont été transférées par la Communauté française.

Un webinaire informatif a été organisé le 17 février 22 par WBI et le Ministère québécois des Relations internationales. Il a réuni 319 inscrits dont 207 personnes connectées le jour du webinaire.

La co-déposition étant le critère d’éligibilité de la CMP, il y a eu 50 projets co-déposés auxquels il faut ajouter 6 projets start -up (3 start-up wallonnes/ 3 start-up québécoises).

Deux projets ont été financés par la Commission communautaire française dans le cadre de cette 12ème session de la CMP :

Premier projet : XP Nature ASBL qui, en partenariat avec Ex Situ Expérience, se propose de mettre en place un projet-pilote d’intervention psycho-sociale par la nature et l’aventure au sein d’une école secondaire bruxelloise d’enseignement spécialisé – l’Institut Alexandre Herlin – qui organise principalement un enseignement pour les élèves des types 2 (déficience intellectuelle modérée à sévère), 6 (déficience visuelle), 7 (déficience auditive, 8 (troubles des apprentissages).

La politique d’inclusion des personnes handicapées est une priorité du Gouvernement francophone bruxellois. En juillet 2015, les trois Gouvernements bruxellois ont adopté
l’« Handiplan, et a été signée le 3 décembre 2015 la Charte Handistreaming par la Région de Bruxelles-Capitale et les Commissions communautaires commune et française pour célébrer la Journée internationale des personnes en situation de handicap.

Le Handistreaming répond aux recommandations de la Convention de Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées qui vise à garantir l’inclusion des personnes en situation de handicap dans toutes les politiques mises en œuvre tant dans les compétences et les projets que dans les budgets.

Dès lors, le projet de coopération déposé par XP Nature ASBL répond à une priorité de la COCOF en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap. Il permettra à une structure d’enseignement de s’ouvrir à une pratique d’intervention psycho-sociale novatrice. Il est mis en œuvre avec un partenaire québécois fiable et avec une structure d’enseignement spécialisé dont la COCOF est pouvoir organisateur.

Deuxième projet : Le GAMS qui, en partenariat avec SEX-ED +, souhaite créer, promouvoir et diffuser du matériel pédagogique, avec des outils 3D, qui devrait contribuer à une meilleure connaissance des anatomies génitales et ce, tant à destination des professionnels que des patients.

Le GAMS est également en partenariat avec le Centre Médical d’Aide aux Victimes de l’Excision (CEMAVIE) du CHU Saint-Pierre.

En Belgique, on estime à 70.576 le nombre de femmes et filles originaires d’un pays où l’excision est pratiquée. Parmi celles-ci, 13.112 sont très probablement excisées et 4.084 risquent de l’être (estimations au 31 décembre 2016, étude SIEFH et SPF Santé Publique).

La création de kit pédagogique pour les professionnel·le·s de la santé, éducateur·rice·s en santé sexuelle et enseignant·e·s autour de l’anatomie et physiologie génitale femelle, mâle et intersexe, permet de partager une information correcte, claire et égalitaire et d’aborder la santé sexuelle, affective et reproductive sans sexisme.

Ces outils utiles aux gynécologues, urologues, physiothérapeutes ou sexologues permettent aussi de préparer les patients avant une opération ou simplement répondre à leurs questions.

Dès lors, le projet de coopération déposé par le GAMS Belgique répond à une priorité de la COCOF : lutter contre toute forme de discrimination liée au sexe. Il mettra à disposition des professionnels de la santé un outil novateur sur l’anatomie et physiologie génitale femelle, mâle et intersexe. Il est mis en œuvre avec un partenaire québécois fiable et avec des structures médicales et para-médicales bruxelloises dont le travail est reconnu.

Contacts

Sébastien Noël
02 800 85 00
snoel@spfb.brussels

WEINBLUM Sharon
Déléguée générale Wallonie-Bruxelles à Québec
Rue De Buade 43
Bureau 520
Québec, QC G1R 4A2
Canada
Téléphone: + 1 418 692 41 48

A votre service

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